MedalMEDALmusic sys. MIDAL - MEDAL - MITHIC (USA) - WHAILEM (JAPAN) - REALCOMPOSER.COM



Interview de René-Louis BARON, inventeur de MEDALmusic system.
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Q: Qu'est-ce que la technologie MEDALmusic system ?

RLB: "La technologie MEDALmusic permet de développer des logiciels informatiques capables de composer, note après note, des mélodies harmonisées et orchestrées mais surtout COHERENTES (au sens populaire du terme), c'est à dire mémorisables par l'auditeur.

A la différence des programmes de génération musicale antérieurs (ex.: "Direct Music Producer" (Microsoft), "Band in a Box"... Etc.), MEDALmusic compose sans "templates", c'est à dire "From scratch" comme disent les américains ou... pour rester simple...MEDALmusic compose à partir de la méthode d'harmonie et de contrepoint mais en disposant du fameux "chaînon manquant". C'est autour de ce chaînon manquant, pièce maîtresse des brevets internationaux "MEDALmusic ", que s'articulent les procédés de composition automatique de MEDALmusic system.

A ce sujet, je vous invite à lire la rubrique <Musique automatique> de l'encyclopédie Universalis. "

Q: Serait-ce la MORT du compositeur ?

RLB: "BIEN AU CONTRAIRE ! MEDAL est une véritable "Muse" pour un compositeur, son "inspiration" étant mathématiquement limitée mais humainement illimitée (plus de deux milliards d'agencements possibles avec un microprocesseur courant... Comme j'aime à le répéter : il suffit simplement de connaître "le chemin" pour découvrir "le monde" où il mène. Les premières mesures d'une mélodie générée par MEDALmusic peuvent être considérées comme "le chemin" d'un monde musical et le compositeur saura nous faire découvrir ce monde là !...

... Ensuite, les domaines d'application de MEDALmusic sont ceux où la musique est inéxistante (ou presque, ou "piratée"), parceque trop chère en droits d'auteur : illustration musicale des pages WEB, musiques de films amateurs ou familiaux, téléphonie, automobile, séquences techno et autres musiques pour ascenseurs, etc...

... Et enfin : Un nouveau véritable métier est né qui va permettre aux musiciens ayant des bases de connaissances informatiques, de créer des programmes faisants appel à la technologie MEDALmusic . Pour résumer, ils auront à saisir leur propre style qui est en relation directe avec leur sensibilité, leur connaissance musicale et leur culture. Le programme réalisé offrira une multitude de compositions... Un peu comme si ce musicien avait composé pendant des milliers d'années et écrit des millions d'oeuvres personnelles... Des stages MEDALmusic sytem sont actuellement en préparation. Du point de vue économique, le résultat global ne peut être que positif. En effet, plus l'offre augmente et plus les prix baissent... Et nous savons que plus les prix baissent et plus l'on achète! Mais pour conclure et répondre directement à votre question, nous ne sommes pas encore au moment où la sensibilité de l'homme sera dépassée par celle de la machine. Par contre, en ce qui concerne la créativité pure, il n'est pas malsain de dire que tout ce qui se traduit par des nombres est... et sera... le domaine privilégié de l'informatique : Création de formes, de volumes, de sons, de sénarios, de nouveaux mots, de nouveaux parfums et peut être même, si on se réfère à la physique quantique tout en sautant "Le Mur", -> Création... d'un UNIVERS (...) Mais revenons sur terre, en ce qui nous concerne, il s'agit simplement de création de musiques cohérentes ! "

 

Q: C'est une musique sans droits d'auteur ?

RLB: "Oui ! Mais pour un usage privé en ce qui concerne les premières applications. Un programme utilisant la téchnologie MEDALmusic system est en fait une énorme banque de données musicales. La plus grande "compression audio" réalisée à ce jour puisque faisant tenir deux milliards cent quarante sept millions d'oeuvres sur une simple disquette. Chaque oeuvre est nommée et possède un identifiant numérique compris entre -2.147.0000 et +2.147.000.000 et des poussières ainsi que ses valeurs ajoutées correpondant aux Morphings (Je vous parlerai ensuite de "morphing musical" si vous le voulez bien). Pour conclure chacune des oeuvres est 'appelable' à tout moment."

Q: Mais qui est le compositeur... Vous ou la machine ?

RLB: "Imaginez que la société MEDAL sarl concède une licence d'exploitation à la firme "CLOCK" (réveils éléctroniques et numériques). Imaginez que <Jacques Dupont> achète le nouveau réveil matin "CLOCK" avec 'MEDALmusic in'...< Jacques DUPONT> connait bien la musique. Il copie chaque matin l'air musical généré par son réveil... Une année plus tard, il dépose à la Société des Auteurs de son pays, 365 titres musicaux à son propre nom : <Jacques DUPONT>... Compositeur mais également plaideur à l'occasion (et Dieu sait si l'occasion est bonne!), <Jacques DUPONT> choisit un bon avocat pour attaquer la firme "CLOCK" qui se permet de mettre sur le marché des réveils qui jouent <SES PROPRES > musiques... Imaginez la suite... Bien sûr la firme CLOCK devra régler des droits d'auteur à <Jacques DUPONT> (non prévu dans le contrat de licence qui la lie avec MEDAL sarl) ... La firme CLOCK se retournera alors contre MEDAL sarl et la valse des procès continuera avec d'autres Jacques Dupont... Pour éviter ce risque majeur, je dépose les oeuvres musicales à mon nom, sous forme de "banques de données musicales" à l'A.P.P. (Paris-Genève). Chaque oeuvre d'une banque est désignée par un identifiant alpha-numérique (son titre)."

 

Q: Pourquoi ne pas les avoir déposées à la SACEM ?

RLB: "Parceque la SACEM ne dispose pas de moyens (humains, techniques et juridiques) lui permettant d'enregistrer des milliards de titres sous forme informatique ou même sous forme 'papier' . C'est ce qui m'a été dit lors d'une réunion dans leurs locaux en 1999.

Il est vrai qu'il est difficile d'Imaginer plusieurs semi-remorques, garés pour plusieurs années devant la SACEM, et gonflés de partitions en mal de dépôt.

Peu de temps après, Monsieur Duthil, fondateur de l'A.P.P. (agence de Protection des programmes informatiques), m'a conseillé la forme "copyright" informatique I.D.D. . "

 

Q: Parlez-nous des applications ?

RLB: "Mon application préférée est une application artistique, une espèce de monument très sobre et symbolique représentant le 'zéro' et le 'un' (on peut, selon l'angle de vue ou selon ses phantasmes, y lire également l'oeuf et le phallus ou bien le météorite et la tour d'observation céleste). Ce "monument" diffusera dans un faible rayon, de véritables musiques douces, orchestrées sobrement de guitares sèches... Il sera alimenté par énergie solaire, . Ce "monument" devra survivre 11415 années pour interpréter la totalité de ses oeuvres et nous faire toucher du neurone que rien n'est éternel sur notre petite terre...(à moins qu'il se remette à jouer à partir du début!...). Le lieu de prédilection est le parvis de la Défense... Ce projet est en cours de concrétisation : Recherche de capitaux, d'autorisations, etc. C'est à dire "Tout ce qui casse la poèsie" du projet mais sans quoi, "projet" resterait "projet"... Et pour l'éternité cette fois !

 

Q: D'autres applications plus commerciales ?

RLB: Nous avons développé des programmes spécifiques pour la téléphonie générant des "ring-tones" (sonneries de portables), des musiques d'attente téléphonique... Ce produit intéresse actuellement des opérateurs américains et japonais. En ce qui concene les ringtones, l''idée est simple : une banque centrale de sonneries polyphoniques et musicales permettant à chaque utilisateur de choisir puis de télécharger une sonnerie musicale (mono ou polyphonique) dont il sera le seul utilisateur au monde... . D'autres applications ? (...) L'illustration des pages web sans transfert de données musicales et pourtant le surfeur entend la musique choisie et "morphée" par le WebMaster... Explication: Un plugin MEDALmusic s'installe gratuitement dans l'ordinateur une fois pour toute sur le disque dur du surfeur... Les données de la page web reçue comprennent un "déclencheur" qui exécute le plugin qui génère alors la mélodie n°123587 dans le style n°50 en rapport étroit avec le contenu de la page web (Agence de voyage, vente par correspondance, banques, etc.). C'est d'ailleurs grâce au "musical morphing" qu'un même air peut se décliner instanténément dans tous les styles musicaux de la techno à la "valse-bop très jazzy"...

 

Q: Morphing... Vous avez dit Morphing ?

RLB: Une invention en cache toujours une autre.

Grâce à un système d'analyse automatisé, la technologie MMS (MEDALmusic system) permet d'identifier et de gérer la ou les valeurs de chacun des paramètres d'une partition musicale générée.

Cette connaissance permet en temps réel de modifier la ou les valeurs d'un ou plusieurs paramètres simultanément et ainsi de métamorphoser, sans heurt, le style de musique en cours. Cette façon d'agir évite d'écrire des milliers de lignes de programmation pour chaque style désiré (ce que je faisais encore en 1998).

Je suis en train de finaliser la programmation d'un logiciel appelé pour l'instant "Musique et Montage-Vidéo". Il concerne l'illustration musicale des films familiaux. La technologie MEDALmusic permet au programme de proposer à l'utilisateur des musiques de film, dans un style (appelé ici "ambiance") choisi. La durée de la musique se calque automatiquement sur celle de la séquence-images concernée avec un début et une fin cohérente. L'utilisateur pourra, s'il le désire, conserver le même thème (contenant ici trois sous-thèmes) pour l'ensemble du film. En pratiquant le "musical morphing" il obtiendra les ambiances en rapport direct avec l'action du film tout en conservant la trame mélodique générée initialement (mélodie=identité musicale).

Pour shématiser, le Musical-Morphing est la reconstruction instantanée de l'oeuvre engendrée en cours d'écoute.

 

Q: C'est... semble-t-il... très compliqué !?

RLB: Evidemment !... Il faut savoir lire... pour connaitre la fonction de Morphing de chaque touche de son clavier et surtout, ne pas rater la bonne touche... C'est tout !...

A ce sujet, le "Musical-Morphing" permet aux non-musiciens de "jouer" en temps réél sur la musique en cours d'écoute grâce à une touche "magique". Il tape la touche "X" (fonction appelée "OneTouchPlay") et joue ainsi l'instrument qu'il a choisi . Les notes émises par le "tapeur" sont toujours JUSTES avec l'harmonie en cours. Ces notes sont toujours "en place" dans la mesure grâce à une "quantisation" automatique en temps réel. Fonction utilisée par les midi-men, la quantisation décale dans le temps l'emplacement des notes jouées)...

Le "Musical Morphing" se pratique aisément : Une touche enclenche la fonction "syncopes" (un morceau pompier devient beaucoup plus "moderne", une autre touche fait jouer le même morceau sur des harmonies jazzy, bluesy ou composées sobrement d'accords parfaits. Une autre encore fait basculer le morceau binaire en rythme ternaire ou inversement. Celui qui ne sait pas ce que veut dire "ternaire", essaie, écoute... Essaie et écoute encore.... Ensuite, il sait. Il comprend, il sent la différence... J'ai fait le test avec plusieurs personnes et ça fonctionne! D'où l'importance de ce genre d'outil pour l'initiation de la musique dès l'école primaire... (autre application de MEDALmusic : "La préhension non intellectuelle de la musique : Just feeling!") .

En conclusion, la pratique du "Musical Morphing" n'a rien de compliqué. Il suffit de taper la bonne touche pour obtenir un mode harmonique majeur ou mineur, un chant piqué, legato ou normal, une basse riche ou light, etc. En l'état du développemet, il existe une centaine de commandes de Morphing dans le programme d'application "Musique et Montage-Vidéo".

 

JCA


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" Sans le temps, la musique ne serait pas...
Heureusement nous avons le temps ! "... RLB

 

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